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TENDANCES La collecte des emballages vides s’élargit

Parmi les nouvelles filières Adivalor, Valoralim est dédiée à la collecte et au recyclage des emballages vides des produits de la nutrition animale. Si les bidons, big bags et autres sacs seront mutualisés avec les autres filières, les seaux représentent un nouveau flux à mettre en place.

Nutrition animale, semences de betteraves, horticulture… Adivalor étend son champ de collecte à de nouvelles filières.

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En 2022, Adivalor a collecté 93 000 t de déchets (sur 119 000 t) et en a recyclé plus de 90 %. Pour Ronan Vanot, directeur général d’Adivalor, l’objectif est de tendre vers « le 100 % collecté, 100 % recyclé d’ici à 2030, en proposant des solutions pour tous les types de déchets présents sur les exploitations ».

Valoralim, bientôt opérationnelle

En février dernier, Adivalor a élargi son périmètre de collecte avec Valoralim, une nouvelle filière pour les emballages vides de la nutrition animale. Elle sera opérationnelle au 1er juillet et les premières collectes seront organisées à l’automne. « Les bidons, les big bags et autres sacs seront mutualisés, c’est-à-dire qu’un emballage dédié à la nutrition animale pourra être collecté en même temps que les autres (fertilisation, phytosanitaire…), explique Ronan Vanot. Les seaux, eux, représentent un nouveau flux à mettre en place. » Le gisement représente 10 300 t, l’objectif est d’en collecter 60 % et d’en recycler 80 % d’ici à 2025. Pour la deuxième campagne, Adivalor souhaite y intégrer d’autres types d’emballages comme les seringues, les enveloppes métalliques, etc.

Expérimenter le réemploi

Depuis le 1er avril, les emballages vides de semences de betteraves sont également venus grossir les rangs. De plus, en partenariat avec l’interprofession Valhor, Adivalor s’est lancé dans la collecte de pots horticoles professionnels. La collecte de filets anti-insectes et de films en polypropylène tissés et non tissés utilisés en maraîchage et horticulture est également à l’étude.

Adivalor s’intéresse aussi au réemploi des emballages. « C’est important pour nous parce qu’on voit que c’est un sujet qui va arriver dans les futurs textes », souligne Ronan Vanot. Des essais pilotes sont réalisés avec les produits qui s’y prêtent. Adivalor espère générer, via des enquêtes menées auprès des agriculteurs, un indicateur qui permettra d’estimer le pourcentage d’emballages réutilisés sur les exploitations.

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